L’Itinéraire Gaston Couté passe par la Forêt de Cheverny
Toute l’eau du ciel bue par un sol avide…
La terre trempée exhale une brume diaphane
L’œil est dans l’incertitude
Ambiance de cocon ouaté que le soleil va percer
Les toiles d’araignée s’affichent
Surlignées de perles de pluie
Du plus bel orient
Ainsi révélées à tout bout de champ
Leur guipure d’argent s’interpose
Subtile, ajourée et omniprésente
Tissées de fils clairs qui s’étendent en rosaces expertes
Même aux grilles des châteaux…
L’allée des cèdres est porte sur la forêt
Et les premiers rayons dissipent la brume
Qui nimbe le sous-bois
Les chênes moussus nous tendent leurs bras
La trompe de chasse au fond des bois
En connaître le code…
Toutefois, ne pas compter sur l’hallali
La chasse à courre est de pure forme
Certes… Mais, le chevreuil s’affole…
Talonné par les aboiements de la meute
Boostée par le son triomphant du cor
L’effervescence de la chasse retombée
Le pas se développe dans le silence feutré
Dans l’humus et la mousse d’où naissent les champignons
Par génération spontanée dans l’automne
Tout au mystère de leur reproduction…
Une «saucette » d’arrière-garde
Mouille les feuilles de l’érable quercifolia
Qui commence à laisser voir son sang…
RobinFP 21/10/2012